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théorie personnelle sur ce principe essentiel, qui est « en dehors de toute matière », sur ses forces et ses fonctions. Selon Barthez, les lois du principe vital dépendent de la nature universelle et sont absolument étrangères aux lois connues de la mécanique, de l’hydraulique, de la physique et de la chimie. Mais Barthez se hâte d’ajouter « que ces lois ne sont pas moins étrangères aux facultés de liberté et de prévoyance, qu’on regarde généralement comme étant caractéristiques de l’âme pensante. » Par une contradiction assez singulière, il reconnaît que les organes des animaux et de l’homme sont admirablement conformés, et que les affections de l’âme ont une certaine influence sur les affections du corps ; puis, dans une phrase obscure et peu correcte, il déclare que ce qu’il importe » surtout de connaître le plus possible dans » l’homme vivant, c’est « Etre sympathique, » qui, obéissant à ses lois primordiales, fait se correspondre entre elles, et les forces qui vivifient toutes les parties de son corps et les facultés de son âme pensante. » C’est presque de l’Harmonie préétablie.