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incessus) ; la natation et le vol ; puis, les mouvements de la main, des jambes et de la tête. Arrivant aux mouvements internes, il les décrit pour les viscères, pour le cœur, les artères, les veines, les muscles, les os, pour la circulation du sang et celle des humeurs. A toutes ces descriptions, qui attestent beaucoup de science anatomique, il joint des figures géométriques, et des planches nombreuses. Après de savantes définitions, à la façon des mathématiciens, il avance des propositions ; il en tire des scholies, pour arriver à des conclusions, qu’il regarde comme démontrées et définitives.

Dans la seconde et dernière partie, où il essaie de remonter aux causes, il applique les mêmes procédés pour rendre compte des mouvements intérieurs du sang, du cœur, de la respiration, des reins, du foie, des nerfs, de la transpiration insensible, de la nutrition, de la faim, de la soif, de la fatigue, des convulsions, du tremblement et du frisson que cause la fièvre. Toutes ces recherches témoignent de beaucoup de science et d’application. Cet ouvrage a fait la renommée de Borelli ; et c’est