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l’homme, il passe à celle des volatiles, et à celle des quadrupèdes. (De gressu pennatorum, de gressu quadrupedum.) Enfin, il s’arrête assez longuement au vol des oiseaux et à l’action des ailes, et il termine par l’explication de la natation chez les poissons, et de la reptation chez les serpents. C’est, comme on le voit, toute la pensée aristotélique, avec plus d’ordre et avec des connaissances plus étendues, en anatomie et en physiologie. Fabrice les complète encore par des opuscules particuliers sur l’organisation, les fonctions et l’utilité des muscles, sur les articulations des os, sur la respiration, et sur les mouvements du cœur et des intestins. Ces travaux font grand honneur à l’université de Padoue, et ils n’ont été possibles qu’à la condition de tout ce que cette illustre école avait antérieurement accompli, en formant des anatomistes tels que Vésale, Fallope et tant d’autres.

Soixante ans après Fabrice, vers la fin du XVIIe siècle, Borelli et Claude Perrault reprennent la question de la locomotion animale, en la traitant par des méthodes fort différentes. Borelli (1608-1679), né à Naples, professeur