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§ 4[1]. Dans tout ce qui précède, il a été traité des organes des animaux, afin d’expliquer dans quel but chacun de ces organes leur a été donné, et l’on a exposé ces détails pour chaque espèce d’animal en particulier. Après toutes ces descriptions, c’est une suite naturelle d’en venir à ce qui concerne la génération des animaux.


FIN DU TRAITE DES PARTIES DES ANIMAUX
  1. Dans tout ce qui précède. Ce résumé, quoique un peu bref, est exact ; et c’est de la physiologie comparée, comme nous dirions, qu’Aristote a faite dans le Traité des Parties. Il a posé les fondements de la science, voilà plus de vingt-deux siècles ; et si les observations récentes ont accumulé un nombre immense de faits nouveaux, elles n’ont rien ajouté, ni aux principes, ni à la méthode. Voir sur ces généralités la Préface au Traité des Parties et la Dissertation ; voir aussi la Préface à l’Histoire des Animaux. — La génération. Voir le traité spécial où Aristote a étudié ce sujet essentiel, avec une profondeur qui, depuis lui, n’a guère été surpassée ; sur bien des points, la science moderne n’a eu qu’à confirmer ses observations et ses théories.