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tout comme chez les quadrupèdes et chez l’homme. Ces parties sont placées entre les ailes et les membres. Tous les animaux venant de vivipares ou d’ovipares ont à leur naissance un nombril ; mais chez les oiseaux adultes, il disparaît. Nous en expliquons clairement la cause dans les Études sur la Génération. C’est que la suture se fait à l’intestin, et ce n’est pas une partie des veines, comme dans les vivipares.

§ 11[1]. Il y a, parmi les oiseaux qui sont faits pour le vol, des espèces qui ont des ailes étendues et puissantes, comme les oiseaux à serres recourbées, et comme les carnassiers. Ne pouvant vivre qu’à la condition de

  1. Des ailes étendues et puissantes. Ceci s’applique surtout aux oiseaux de proie diurnes. — À la condition de voler beaucoup. La science actuelle ne pourrait pas trouver des explications plus complètes, ni plus vraies. — Des plumes en abondance. Selon Cuvier, « les plumes ont été données à l’oiseau pour le garantir contre les rapides variations de température, auxquelles ses mouvements l’exposent » ; Règne animal, t. I, p. 304 et p. 396, édit. de 1829. — Et de grandes ailes. L’envergure varie beaucoup de dimension ; elle est surtout étendue chez les rapaces. — La rapidité de leur vol. Voir la Zoologie descriptive de M. Claus, page 956 de la trad. franc.