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manière pour les parties intérieures ; mais ils diffèrent des animaux pourvus de sang par les organes extérieurs qui doivent servir au mouvement. Les mollusques et les testacés turbines se rapprochent entre eux, mais sont l’opposé des autres. L’extrémité s’infléchit vers le point de départ, comme si, sur la droite représentée par E, on pliait D vers À. Les parties intérieures ayant pris cette position, elles sont enveloppées chez les mollusques par le manteau, qui, dans les polypes seuls, prend le nom spécial de tête ; et dans les testacés, cette partie est précisément la spire. § 5[1]. La seule différence, c’est que chez les uns la partie molle est placée à la circonférence, tandis que chez les autres la nature a mis la partie dure autour du charnu, pour les préserver des dangers que peut produire la difficulté

  1. Chez les uns. Chez les mollusques, qui n’ont point de squelette articulé, ni de canal vertébral ; leur peau est nue et très sensible, Cuvier, loc. cit., p. 3. Ceci est vrai des mollusques nus surtout. — Chez les autres. Ce sont les testacés, où le manteau ne peut plus contenir et cacher la substance plus ou moins dure qui s’y dépose, et qui finit par former une coquille ; voir Cuvier, loc. cit., p. 5. Mais les testacés sont si près des mollusques que le naturaliste français a pris le parti de ne plus en faire un ordre particulier. La distinction subsistait pour Aristote. — Voilà comment… Ceci se rapporte au diagramme du § 4. — L’excrément sort près de la bouche. Dans les céphalopodes, un entonnoir charnu, placé à l’ouverture du sac devant le cou, donne passage aux excrétions.