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chacune de ces parties, leur position, leurs différences mutuelles, et les différences spéciales des mâles et des femelles, pour les parties autres que celles-là.


CHAPITRE IX

Des mollusques ; leur organisation ; leurs pieds ; organisation des testacés comparée à celle des autres animaux ; représentation graphique par une ligne droite recourbée d’un sommet à l’autre ; l’orifice des excréments se trouve ainsi près de la bouche ; organisation spéciale des seiches et des teuthies ; rapports que la nature a mis entre le manteau et les pieds ; les deux trompes ou tentacules ; leur usage ; organisation fibreuse des polypes ; leurs deux suçoirs ; espèce qui n’a qu’un suçoir unique ; position de la nageoire dans tous ces animaux ; sa position ; ses dimensions ; l’animal s’en sert pour nager et pour se diriger ; la nageoire est très petite chez les polypes. Résumé sur les animaux qui n’ont pas de sang.

§ 1[1]. Nous avons déjà traité des organes intérieurs des mollusques, comme nous l’avons fait pour les autres animaux. À l’extérieur, ils ont le sac de leur corps,

  1. Nous avons déjà traité. Voir plus haut, ch. V, §§ 1 et suiv. ; voir aussi l’Histoire des Animaux, liv. IV, ch. I, pp. 1 et suiv. de ma traduction. — Comme nous l’avons fait pour les autres animaux. Dans le présent traité passim, et dans l’Histoire des Animaux. — À l’extérieur. Par opposition à l’étude des viscères, dont il a été question uniquement. — Le sac de leur corps. Cette description générale des mollusques est exacte dans ses traits principaux ; on peut la comparer à celle qu’en donne Cuvier, Règne animal, t. III, p. 7, édit. de 1830. — Les pieds en avant, près de la tête. Tout ceci s’adresse plus particulièrement à ceux des mollusques qui s’appellent les céphalopodes, première classe des mollusques. Leur manteau, qui se réunit sous le corps, forme un sac musculeux qui enveloppe tous les viscères ; leur tête sort de l’ouverture du sac ; elle est ronde et pourvue de deux grands yeux, et couronnée par des bras ou pieds charnus, à l’aide desquels l’animal peut saisir, marcher et nager. Entre les bases des pieds, est percée la bouche dans laquelle deux fortes mâchoires de corne sont assez semblables à un bec de perroquet ; Cuvier, loc. cit., p. 9. — Le derrière est soudé au devant. Ceci est expliqué dans le paragraphe suivant, par le diagramme que trace l’auteur. — Les testacés turbines. Dont la coquille est en spirale d’un bout à l’autre.