Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/174

Cette page n’a pas encore été corrigée

Son corps se contente de l’humidité qui provient de l’air, comme les éphémères que voit naître le Pont-Euxin, si ce n’est que ces derniers ne vivent que l’espace d’une seule journée, tandis que les cigales vivent davantage de jours, tout en n’en vivant encore que fort peu.

§ 38[1]. Après avoir parlé des parties intérieures des animaux, il nous faudrait arriver à leurs parties extérieures. Mais nous pouvons partir de ce que nous avons déjà dit, sans nous occuper de ce que nous laissons de côté, afin qu’après nous être peu arrêté à ce qui exige moins d’attention, notre étude puisse s’attacher plus longuement à ce qui regarde les animaux parfaits qui ont du sang.

  1. Des parties intérieures. Cette étude a commencé surtout avec le chapitre IV du livre III ; mais on peut la faire remonter aussi au chapitre I, du livre II. Tout ce paragraphe peut sembler ici hors de sa place, malgré la précision et la justesse des considérations qu’il présente sur la méthode de l’auteur ; mais dans les chapitres qui suivent, Aristote revient aux insectes, aux crustacés, aux mollusques, pour passer ensuite à des matières plus importantes, l’homme surtout, et finir par des matières qui le sont beaucoup moins. On ne saurait méconnaître qu’il y a quelque désordre dans la fin de ce quatrième livre. Les sujets qu’il traite sont disparates et n’ont pas entre eux un lien suffisant, Les détails sont toujours du plus grand intérêt, et généralement d’une grande exactitude ; mais l’exposition n’est pas régulière ni assez systématique. Voir sur ces questions la Dissertation sur la composition du Traite des Parties des Animaux, et aussi la Dissertation sur la composition de l’Histoire des Animaux.