Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/135

Cette page n’a pas encore été corrigée

est saine et chez lesquels la partie du sang qui, par la sécrétion, se rend dans le foie, est naturellement douce, ne retiennent pas du tout de bile dans le foie, ou n’en ont que dans quelques petites veines ; ou bien les uns en ont, tandis que les autres n’en ont pas. Aussi, les foies de ceux qui n’ont pas de bile sont d’une belle couleur et d’un goût agréable, du moins le plus ordinairement ; et dans ceux qui ont de la bile, la partie du foie la plus douce au goût est précisément celle qui est sous la bile. Quand la constitution des parties est d’un sang moins pur, l’excrétion qui en est formée devient de la bile ; car l’excrétion est, on peut dire, le contraire de la nutrition, comme la saveur amère est le contraire de la saveur douce ; et le sang qui est doux est celui qui fait la santé.