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LIVRE IV. CHAPITRE PREMIER. De la pesanteur et de la légèreté des corps. Définition de l’une et de l’autre ; un corps pesant est celui qui se dirige vers le centre ; un corps léger est celui qui s’en éloigne naturellement — Pesanteur absolue ; pesanteur relative. Erreur de quelques philosophes, qui n’ont pas fait cette distinction. Le monde a un haut et un bas ; les Antipodes. Notion vraie de la légèreté et de la pesanteur des corps dans la nature. $1. Il faut voir maintenant ce que c’est que la pesanteur et la légèreté des corps, quelle est la nature particulière de chacune, et à quelle cause ôn doit rapporter les forces qui les distinguent. § Livre IVr Ch. I, § i. Simplicius atteste que plusieurs commentateurs déplaçaient ce quatrième livre, et le retranchant du Traité du ciel, l’attribuaient au traité de la Production et de la destruction. Quant à lui, il n’approuve pas ce changement, et il essaie de démontrer comment le quatrième livre tient aux précédents. On ne peut pas dire que le lien soit très-étroit ; mais tout ^n 2. En effet, la théorie desle trouvant assez peu justifié, on serait fort embarrassé de déplacer ce livre ; car on ne saurait comment le mettre ailleurs d’une manière plus plausible. Je le laisse donc ici, comme le fait Simplicius, sans accepter toutes les raisons qu’il donne de son opinion. — Les forces, le texte dit mot à mot : « les puissances. » — Qui les distinguent, j’ai ajouté ces mots.