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où l’on pourra étudier ces questions, et où il en est traité avec des développements suffisants.

§ 2. C’est un fait que les mouvements de chacun des astres sont proportionnels à leurs distances, les uns parmi ces mouvements étant plus rapides, [292a] et les autres plus lents ; car on admet que la dernière et extrême circonférence du ciel est unique, simple, et la plus rapide de toutes, tandis que les mouvements des autres sphères sont plus lents et sont multiples, parce que chacun d’eux accomplit son mouvement selon le cercle qu’il fournit à l’inverse du ciel. Il est tout naturel d’ailleurs que l’astre qui est le plus rapproché de la sphère simple et primordiale, parcoure son cercle dans le temps le plus long ; que celui qui est le plus éloigné de cette même sphère, parcoure son cercle dans le temps le plus court ; et que, pour les autres astres, ce soit toujours le plus proche qui mette le plus de temps, et le plus éloigné