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§ 5. Ainsi donc, la raison comprend très bien que le plus grand cercle aura décrit sa circonférence dans le même temps. Avec cette hypothèse, le ciel n’est pas disloqué et divisé, et elle est conforme à ce que l’on a dit sur la continuité du ciel entier.

§ 6. Nous abordons une autre question. Les astres sont de forme sphérique, ainsi que d’autres l’ont cru avant nous, et ainsi que nous avons le droit de le répéter nous-mêmes, puisque nous les faisons naître du corps du ciel, qui est sphérique également ; or, tout sphéroïde peut en soi avoir deux mouvements distincts, la rotation et la translation. Si donc les astres avaient un mouvement propre, il faudrait nécessairement qu’ils eussent l’un ou l’autre ; mais, on ne voit pas qu’ils aient aucun des deux. S’ils avaient une rotation, ils demeureraient toujours à la