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que les vitesses des astres aient le même rapport que les dimensions des cercles ; car il n’y a rien d’absurde à supposer, et au contraire il faut nécessairement supposer, que les cercles ont leurs vitesses proportionnelles à leurs grandeurs. Ce qui ne serait pas naturel, ce serait de le croire pour chacun des astres qui sont dans ces cercles ; car si le corps qui parcourt un cercle plus grand doit avoir, de toute nécessité, un mouvement plus rapide, il est également évident que, si les étoiles pouvaient se déplacer les unes dans les cercles des autres, celle-ci serait plus rapide, et celle-là plus lente. Mais dans cette situation nouvelle, les étoiles n’auraient plus de mouvement qui leur fût propre ; et elles seraient emportées par les cercles.

§ 3. Que si l’on suppose que tout cela n’est qu’un effet