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mutuellement les uns par les autres, et se détruisant réciproquement.

§ 4. On ne peut non plus rationnellement admettre qu’un mobile soit éternel, quand le mouvement de ce même mobile ne peut pas être naturellement éternel comme lui ; [287a] et ces corps, que nous venons de nommer, sont doués de mouvement. On voit donc clairement d’après cela, la nécessité du mouvement de génération ; et du moment que la génération existe, il faut aussi qu’il y ait un autre genre de mouvement, soit un, soit plusieurs ; car il faut nécessairement que les éléments des corps aient, les uns par rapport aux autres, le même mouvement dont le tout est animé. On éclaircira, du reste, ce point, dans ce qui va suivre.