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tout son corps. Si le premier assaut ne réussit pas, la vache reste vingt jours sans s’offrir à un second accouplement. A un an, les mâles peuvent couvrir, et les femelles être couvertes ; on a même vu des saillies plus précoces ; mais il est préférable d’attendre dix-huit mois et même deux ans ; les produits n’en sont que plus beaux. La vache porte dix mois ; si le petit vient par hasard quelques jours plus tôt, il ne vit pas, parce que les cornes de ses pieds sont trop molles et trop peu formées. La portée est d’un seul petit ; il est très rare qu’il y en ait deux. La fécondité du mâle et de la femelle dure toute leur vie, qui est de quinze à vingt ans. Le temps de l’accouplement est un peu avant le solstice d’été, et un peu après. Il n’a pas lieu dans le reste de l’année.

Ce n’est guère qu’à l’âge de deux ans que le cheval commence à saillir, et c’est à cet âge aussi que la femelle peut commencer à être couverte. Mais c’est plutôt encore à trois ans qu’il faut permettre la saillie. Auparavant, les produits sont plus faibles ; ils sont de plus en plus forts jusqu’à vingt ans. La jument n’a d’ordinaire qu’un seul petit ; quelquefois, elle