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pond, au lieu de sortir un à un, ils sortent tous ensemble et d’un seul coup. Enfin, il y a des animaux, notamment les ruminants à cornes, qui ont dans la matrice des cotylédons, ou tubercules charnus, auxquels tient l’embryon. D’autres animaux n’ont pas ces cotylédons ; mais ils ont des parties qui en tiennent lieu (des placentas).

Après ces généralités sur la reproduction sexuelle des animaux, il faut suivre Aristote dans l’étude de chacune des classes qu’il a fixées le premier, et qui sont encore, en grande partie, celles qu’adopte notre science contemporaine. Il indique avec soin l’ordre dans lequel il compte les décrire successivement ; et nous n’avons rien à changer dans cette classification, qui est très acceptable, quoiqu’elle soit incomplète. Il étudiera donc d’abord les testacés ; il continuera par les crustacés, les mollusques, les insectes, les poissons, les oiseaux, les quadrupèdes, et il finira par l’homme, en montrant les moyens diversifiés que la Nature emploie pour que les animaux se reproduisent tels qu’ils sont, dans les êtres qui leur succèdent. « Pour cette nouvelle exposition,