de diversités. Chez les ovipares, elles sont tout autres que chez les vivipares. Dans ces derniers, bipèdes ou quadrupèdes, la matrice est placée au-dessous du diaphragme. Le plus souvent, à l’extrémité qu’on appelle ses petites cornes, elle a un conduit qui s’enroule en spirale. Chez les ovipares, elle est située différemment pour les oiseaux et pour les poissons. Les oiseaux l’ont près du diaphragme ; les poissons l’ont bien au-dessous, et elle est membraneuse et large. Celle des oiseaux a une tige charnue et ferme ; mais la partie qui touche au diaphragme est revêtue d’une membrane si mince que les œufs semblent être libres et dehors. Chez les sélaciens, qui produisent d’abord un œuf à l’intérieur, avant de produire leurs petits vivants, la matrice est divisée en deux parties, qui répondent sans doute à cette double opération. Parmi les reptiles, la vipère produit d’abord un œuf en elle-même, et ensuite elle est vivipare ; son organisation est à peu près celle des sélaciens. Les autres serpents ont une matrice allongée, comme leur corps ; les œufs y sont rangés d’une manière régulière ; et, quand la bête
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