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contre soi une tradition vénérable que vingt siècles ont sanctionnée. Mais la vérité a des droits imprescriptibles ; et, ici, elle est d’une clarté tellement vive qu’on ne saurait y résister. Il y a cinquante ans passés qu’une décision analogue a été prise pour la Politique d’Aristote, où l’ordre des livres, qui avait été bouleversé dès la plus haute Antiquité, a pu être rétabli. Cette restauration, qui avait la raison pour elle, comme celle-ci, a été généralement acceptée ; et l’ordonnance systématique de la Politique y a beaucoup gagné.

Nous ne pouvons pas aller aussi loin pour le cinquième livre du Traité de la Génération ; et après l’avoir isolé des quatre livres précédents, nous ne saurions indiquer positivement l’ouvrage d’Aristote auquel il conviendrait de le rattacher. Nous pouvons seulement faire observer que les mêmes questions qui remplissent ce livre dernier ont été étudiées, soit dans l’Histoire des Animaux, soit dans le Traité des Parties : Pour les yeux, voir l’Histoire des Animaux, livre I, ch. VIII, livre II, ch. II, III, VII et XIII ; et le Traité des Parties, livre II, ch. XIII ; pour l’ouïe et l’odorat, Histoire des Animaux, livre I, ch. XII, livre II, ch. VIII, livre IV, ch. VIII, et Traité des Parties, livre II, ch. X ; pour les poils, Histoire des Animaux, livre II, ch. II, livre III, ch. X ; et Traité des Parties, livre II, ch. XIV ; pour les cheveux, mêmes références ; pour la voix, Histoire des Animaux, livre IV, ch. IX, et Traité des Parties, livre II, ch. XVI et XVII ; enfin pour les dents, Histoire des Animaux, livre II, ch. III, livre III, ch. VII, livre VII, ch. IX ; et Traité des Parties, livre II, ch. III et IX, livre III, ch. I