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puisque Galien l’a toujours complet, cinq ou six cents ans plus tard. (Galien, édit. Kûhn, t. IV, pp. 595, 517 et 575.)

Chose assez singulière ! Diogène Laërce a omis le Traité de la Génération des Animaux dans son catalogue, qui contient cependant 145 ouvrages, énumérés un à un. Hésychius, qui en compte 196, nomme le Traité de la Génération, qu’il place le 158e ; mais il lui donne trois livres, au lieu des cinq qu’il a actuellement (Voir Aristote, t. V, p. 1468, b, édit. de l’Académie de Berlin), de même qu’il en attribue trois également au Traité des Parties, qui, pour nous, en a quatre. Mais si Diogène et Hésychius n’ont pas dans cette discussion une grande autorité, il n’en est pas de même du Catalogue Arabe, compilé au xiii° siècle de notre ère, traduit par Casiri et Wenrich, et tout récemment encore par M. Steinschneider. Les deux auteurs de ce catalogue Ibn el-Kifti et Ibn Abi Hoseibia, l’empruntent à l’ouvrage d’un philosophe péripatéticien, nommé Ptolemée, qui lui-même l’avait extrait du cinquième livre de la Biographie d’Aristote par Andronicus de Rhodes. Qu’était ce Ptolemée ? Est-ce par hasard un des rois qui ont porté ce nom en Egypte, et dont quelques-uns passent pour avoir été des savants ? Il importe assez peu. Mais un témoignage qui remonte au temps de Syila et de Cicéron est de la plus haute valeur ; et comme Andronicus a été le premier qui ait fait des tables pour les œuvres d’Aristote, il n’est pas possible de remonter au delà. Or le Catalogue Arabe mentionne deux traités de la génération : l’un intitulé de la Génération de l’Animal, en cinq livres, n° 44, p. 1471, a, de l’édit.