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Il n’est peut-être pas, dans toute l’œuvre Aristotélique, de livres qu’on doive regretter plus que ceux-là. L’anatomie avait été cultivée par Aristote, et dans son école, aussi sérieusement qu’elle peut l’être de nos jours. Sans doute, elle était alors beaucoup moins avancée qu’elle ne l’est aujourd’hui ; mais elle n’excitait pas moins d’intérêt ; et l’on peut croire que les travaux du philosophe ont préparé ceux de son petit-fils, Érasistrate, et d’Hérophile d’Alexandrie.

Les Descriptions anatomiques sont citées cinq fois dans le Traité de la Génération des Animaux :

1° Livre I, ch. VII, § 8, p. 33 de ma traduction, à propos de l’organisation de la matrice chez les sélaciens, et de l’organisation des matrices en général.

2° Livre II, ch. VI, § 6, p. 63 de ma traduction sur le cœur considéré comme le principe des veines, et sur la fonction du cœur.

3° Livre II, ch. II, § 4, p. 107 de ma traduction, sur le cordon ombilical chez les animaux qui produisent un seul embryon ou plusieurs embryons.

4° Livre IV, ch. IV, § 10, p. 291 de ma traduction, sur la même question.

5° Livre V, ch. I, § 9, p. 348 de ma traduction, sur la position du fœtus et sur son sommeil perpétuel dans le sein de la mère. Mêmes réserves que plus haut sur la place du Ve livre du Traité de la Génération des Animaux{15}.