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génération.

Livre I, ch. H, § 1, p. 8 de ma traduction, annonce d’études sur les plantes. L’indication est indéterminée ; mais selon toute apparence, elle se rapporte au Traité des Plantes, qui est nommé par Diogène de Laërte et par Hésychius dans leurs catalogues, et qui était en deux livres.

Livre I, ch. XVII, § 6, p. 122 de ma traduction, indication un peu plus précise d’ouvrages sur les plantes.

Ce qui doit faire plus particulièrement déplorer la perte des livres d’Aristote sur la botanique, c’est qu’il revient sans cesse dans le Traité de la Génération sur les rapports du végétal et de l’animal, commençant, par ces rapprochements et par ces recherches, la science que les Modernes appellent la biologie. Nous pouvons juger, par les deux ouvrages de Théophraste sur l’Histoire des Plantes et sur les Causes des Plantes, du point où en était la botanique au temps d’Aristote. C’était lui qui avait inspiré et guidé son élève favori et son successeur ; et l’on peut le regarder à juste titre comme le père de la botanique, qu’il avait été le premier à étudier, en la comprenant dans le vaste domaine de son encyclopédie. Dans l’Histoire des Animaux, livre V, ch. I, § 4, il cite expressément sa théorie sur les Plantes.

Livre V, ch. IV, § 2, p. 388 de ma traduction, citation du Traité de la Croissance et de la Nutrition, sur le changement qu’éprouvent les cheveux, quand ils blanchissent par reflet de l’âge ou de la maladie. Pour cette citation du Ve livre, nous faisons les mêmes réserves que plus haut, sur la citation que le Traité de la Génération semble faire de lui-même.

Descriptions anatomiques :