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en tant qu’il nous sera nécessaire » (p. 54 de ma traduction). Il n’y a rien dans le Traité de la Génération des Animaux qui se rapporte directement à ceci ; l’auteur aura sans doute oublié de tenir la promesse qu’il se faisait à lui-même.

Opuscules psychologiques, Traité du Mouvement dans les animaux, ch. II, § 9, p. 278 de ma traduction. Aristote, en résumant diverses questions qu’il a discutées, sur les organes des animaux, sur l’âme, sur la sensibilité, sur la mémoire, et sur le sommeil, ajoute qu’il ne lui reste plus qu’à étudier la génération.

Le Traité de l’Ame, si profond à tant d’égards, ne fait pas une citation expresse du Traité de la Génération ; mais il est bien probable qu’il y fait allusion quand il parle des ouvrages consacrés à l’étude de la nutrition. (Livre II, ch. IV, § 16, p. 197 de ma traduction.) Très souvent, Aristote accouple ses deux ouvrages sur la nutrition et la génération ; et l’on peut croire qu’il le fait aussi dans ce passage.

En résumé, le Traité de la Génération des Animaux est cité expressément dix fois au moins dans les divers ouvrages d’Aristote, sans compter quelques allusions plus ou moins claires.

Les citations du second genre, c’est-à-dire celles que le traité lui-même fait des autres ouvrages d’Aristote, sont beaucoup plus nombreuses. Les voici, pour chacun de ces ouvrages, dans l’ordre où elles se présentent.

L’Histoire dès Animaux est citée onze fois par le Traité de la Génération :