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Ainsi que l’a dit un des naturalistes les plus grands du XIXe siècle, membre de notre Institut, dont il était l’associé étranger, Agassiz : l’univers représente la pensée du Créateur ; et le monde animé la reflète plus manifestement encore que tout le reste. C’est un livre que nous n’avons pas fait, mais que nous pouvons déchiffrer. Aristote n’a pas travaillé à d’autre intention ; et se fiant à la sagesse de la Nature, il a essayé, le premier dans l’humanité, d’épeler scientifiquement le livre de l’œuvre divine ; il en a tourné quelques feuillets, nous enseignant à en tourner d’autres aussi bien que lui, et, si nous le pouvons, mieux que lui. {{Droite|Paris, décembre 1886.|