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les mamelles, et qui chimiquement ressemble au jaune de l’œuf, est l’aliment parfait, contenant de la caséine, qui est azotée, du sucre, de la matière grasse analogue au beurre. Le lait le plus riche est celui de la brebis. Le lait subit toutes les influences de l’alimentation de la mère, de sa santé et du climat où elle vit.

Après les vertébrés, H. Milne Edwards étudie les invertébrés, les annelés d’abord ; de là, il passe aux insectes, en s’arrêtant aux abeilles, chez lesquelles la reine seule est apte à la reproduction. Les faux bourdons sont les mâles, et les abeilles ouvrières sont neutres. Il y a des espèces d’insectes où la femelle ne s’accouple qu’une fois dans sa vie ; elle emmagasine la liqueur séminale qu’elle reçoit, et elle en arrose successivement les œufs qu’elle pond, pendant des mois et même pendant des années, sans interruption. Aux abeilles et aux guêpes, succèdent les myriapodes, les chilognathes, les arachnides, les crustacés, les lombrics de terre, les hirudinés, puis les mollusques, dont beaucoup sont hermaphrodites, et enfin les zoophytes, échinodermes, oursins, astéries, holothuries, qui ont des sexes