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perfectionné des poissons et qui est à peine un vertébré. De l’amphioxus, il passe aux lamproies et aux anguilles, aux poissons osseux, aux plagiostomes, aux lophobranches, aux batraciens, aux reptiles, ophidiens et sauriens, aux oiseaux dont l’appareil ressemble à celui des reptiles ; et il en arrive aux mammifères, auxquels il s’arrête longuement, parce que chez eux les organes de la reproduction sont les plus perfectionnés. Appareil mâle, appareil femelle, avec toutes les variétés que l’analyse anatomique y a constatées, et avec les explications qu’exige la fonction spéciale de chacune des parties, l’auteur n’a rien omis. En jugeant les travaux d’Harvey, de de Graaf, de Prévost et Dumas, d’Ernest de Baër, il y ajoute les siens, qui les résument et les complètent. Il applique la même méthode à l’alimentation des nouveau-nés, aux glandes mammaires, qui vont se perfectionnant aussi depuis l’échidné et les cétacés jusqu’aux mammifères supérieurs. Les mamelles, toujours en nombre pair, sont au moins deux ; les ruminants en ont quatre ; de plus petits mammifères en ont de six à quatorze. Le lait, que sécrètent