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on ne connaît que leurs formes et leurs mouvements, qui sont toujours dirigés en avant. Comme c’est en eux que réside la puissance de fécondation, à certaines époques de la vie et même à certaines saisons de l’année, ils manquent dans l’enfance et dans la vieillesse ; ils manquent également chez les hybrides, et notamment chez le mulet. Il faut plusieurs spermatozoïdes sur chaque œuf pour que la fécondation se produise. Il est démontré qu’ils pénètrent jusqu’à la masse vitelline et jusqu’au vitellus, peut-être encore plus loin, sans qu’il soit certain qu’ils entrent dans l’œuf lui-même.

A ces généralités applicables à toutes les espèces, H. Milne Edwards fait succéder la description détaillée de l’appareil reproducteur, qui, aux divers échelons de l’animalité, se perfectionne sans cesse, depuis les hydres, où il est le plus informe, jusqu’à l’homme, où il est aussi complet que possible : ovaires et testicules, avec l’oviducte et le canal déférent. Au plus bas degré, on trouve l’hermaphrodisme, soit simple comme chez les échinodermes, les holothuries synaptes, soit double