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toutes rédigées par lui-même. Commencé en 1855, l’ouvrage était achevé peu de temps avant que l’auteur ne cessât de vivre. Rien de plus complet n’a jamais été fait sur ce vaste sujet ; jamais on n’y a porté plus d’ordre ni plus de clarté. Non seulement toutes les parties de la science y sont exposées avec une haute compétence ; mais en outre, l’histoire de chacune des théories y est rappelée, dans des notes étendues, où l’exactitude de l’érudition est égale à l’impartialité des jugements. On peut dire de cet ouvrage, parfaitement bien composé, que c’est l’encyclopédie physiologique du XIXe siècle. Pour le moment, il est le dernier mot de la science, et l’ensemble lumineux de tout ce que nous savons sur l’organisation de l’homme et des êtres animés. L’avenir portera ses connaissances plus loin ; mais les nôtres aujourd’hui ne vont que jusque-là.

Henri Milne Edwards reprend d’abord la question de la génération spontanée (71e leçon, tome VIII, pp. 237 et suiv.), et il se prononce contre cette théorie, dont la fausseté avait été démontrée de nouveau par la discussion qui