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spectacle que l’anatomie la plus avancée et la plus habile a mis sous ses yeux, Longet, en finissant son étude, est saisi d’un enthousiasme semblable à celui d’Aristote ; et il n’hésite pas à voir dans cette succession de phénomènes si régulièrement enchaînés les uns aux autres, « une prévision aussi admirable que mystérieuse ». Il y reconnaît une merveilleuse unité de plan, et « l’homme à l’âge viril lui semble l’œuvre accomplie du Créateur ». Il est bon de signaler ces opinions de Longet ; ce sont les vraies ; elles sont le résultat le plus général et la conclusion manifeste que la raison impose à la science ; mais par bien des motifs plus ou moins puissants, la science se révolte souvent contre la raison, qui n’est pourtant que la confirmation réfléchie de tous les instincts de l’esprit humain.

Ce sont là aussi les convictions bien arrêtées de Grimaud de Gaux (1799-1884) qui, en 1837, publiait un ouvrage étendu sur l’anatomie et la physiologie de la génération. Grimaud de Gaux n’apportait pas de faits nouveaux ; mais il contribuait, après bien d’autres, à vulgariser la science. Les planches qui étaient jointes à