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Ou s’arrêtent-ils à l’enveloppe immédiate de l’ovule ? Ce sont là des questions que Longet se pose plutôt qu’il ne les résout, parce qu’elles sont en effet presque insolubles. Ce qui est certain, c’est que la fécondation résulte nécessairement de la fusion intime de l’élément mâle avec l’élément femelle. Il paraît certain également que le sexe réside déjà dans l’œuf fécondé, et que l’influence des parents, auteurs d’une première fécondation, se fait sentir sur les produits ultérieurs dus à d’autres pères, et spécialement par la ressemblance.

Autre question non moins obscure et non moins importante. Dans quel lieu la fécondation s’opère-t-elle ? Est-ce dans l’ovaire lui-même, ainsi que Coste l’affirme ? Est-ce à l’extrémité du pavillon ? Ou dans une portion des trompes, par exemple, dans leur quart supérieur ? Longet n’ose pas se prononcer ; mais si l’on ne sait pas exactement comment la liqueur mâle arrive à l’intérieur de l’œuf, malgré sa paroi résistante, Longet regarde comme incontestable la présence des spermatozoïdes dans l’ovule. Les embryologistes les plus éclairés ne sont pas d’accord sur ce point capital.