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CXCIV cette émission des ovules doit coïncider avec l’émission du fluide séminal ;

La menstruation est une sorte de rut ;

La fécondation est en un rapport constant avec la menstruation ;

Enfin, l’ovule et le fluide séminal qui le féconde, se rencontrent dans l’utérus, ou dans la région des trompes qui l’avoisine.

Chacune de ces dix lois secondaires sont discutées dans leur ordre ; l’auteur les expose en détail ; et il les appuie, comme il le dit, de preuves directes et de preuves rationnelles, fidèle en cela, sans le savoir, à la méthode qu’Aristote avait tant recommandée : observer d’abord les faits, et les expliquer par le raisonnement réfléchi et prudent, loin de toute hypothèse. Le seul tort des formules de F.-A. Pouchet, c’est une symétrie un peu trop rigoureuse, qui touche au pédantisme. La Nature n’est pas uniforme à ce point ; elle a des allures plus libres, et l’on ne peut pas la décrire en la soumettant à celles des mathématiques. Cette recherche de la précision géométrique n’a pas même produit, entre les mains de l’auteur, tous les résultats qu’il en attendait.