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1835 ; et s’appuyant, dit-il, sur l’observation, l’expérience et la logique, il veut démontrer les trois lois suivantes : Les ovules, dans les mammifères et dans l’espèce humaine, sont engendrés et expulsés spontanément et indépendamment du rapprochement sexuel ; l’ovulation spontanée se produit à des époques déterminées ; la fécondation n’a lieu que par la présence du fluide séminal.

A ces trois axiomes, M. F. A. Pouchet joint dix lois physiologiques qui en sont la suite, et qui sont également positives :

L’espèce humaine et les mammifères sont soumis aux mêmes lois que tous les autres animaux ;

La fécondation a lieu sur des œufs préexistants ;

Le fluide séminal ne peut toucher les ovules qui sont dans les vésicules de de Graaf.

Les ovules se développent dans l’ovaire et s’en détachent ;

L’ovaire dans toute la série animale émet les ovules ;

L’émission des ovules a lieu à certaines époques fixes ;