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comparée. C’étaient ses leçons au Muséum d’histoire naturelle, recueillies par MM. Gabeet V. Meunier. Reprenant tous les travaux antérieurs, Coste crut qu’il fondait la science, comme si la science n’était pas fondée depuis Aristote. Il attaque fréquemment Ernest de Baër, tout en lui empruntant ses principes ; car il est obligé de se défendre lui-même contre des accusations de plagiat, qui ne lui furent pas épargnées. Elles étaient injustes ; mais Coste les provoquait par des prétentions démesurées. Il ne pillait pas ses devanciers ; mais il se servait de leurs labeurs pour faciliter les siens, chose toujours permise. Ce qui l’était moins, c’était de les dédaigner et de les critiquer trop vivement. Une chaire d’embryogénie comparée, la première de ce genre dans notre pays, était instituée pour Coste au Collège de France en 1835 ; et douze ans plus tard, il faisait paraître en deux volumes in-4° l’Histoire générale et particulière du développement des corps organisés. Les ouvrages de Coste n’ont rien ajouté à ce qu’on savait déjà, si ce n’est la présence de la vésicule germinative chez les mammifères,