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comme on le verra, en supposant qu’ils viennent de l’accroissement pris par la couche interne de la capsule. L’œuf expulsé de l’ovaire est reçu par le pavillon de la trompe, et en y passant, il s’imbibe d’un mucus albumino-gélatineux ; mais c’est quand il est arrivé dans l’utérus qu’il s’accroît. Il y est entouré par des villosités, dont la matrice se garnit et qui le nourrissent.

Ces faits étant bien établis, de Baër compare les œufs des mammifères à ceux des oiseaux, bien que les uns et les autres aient une conformation assez différente. Il attache une très haute importance à la thèse de Purkinjé, offerte à Blumenbach en 1825 pour son cinquantenaire (Symbolœ ad ovium historiam ante incubationem). Dans cette thèse, Purkinjé démontrait que, sous la membrane du vitellus dans l’ovaire des oiseaux, il y a une couche très mince de granules vitellines, formant cumulus ; et que c’est ce cumulus qui contient les rudiments de l’œuf ; il en est la première trace et c’est ce qu’on appelle la vésicule germinative des oiseaux. Le vitellus s’amasse tout autour. Cette vésicule germinative