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1827). Prévost combattait l’emboîtement des germes, auquel Dumas inclinait ; et il pensait que « le fœtus est le résultat de l’action que l’animalcule spermatique exerce sur le corps opaque de l’aire transparente (l’œuf dans la vésicule de de Graaf), ni l’un ni l’autre de ces agents ne formant une partie de l’être qui se crée ; ils donnent seulement naissance au premier des actes successifs en vertu desquels cet être se produit. » Contre cette opinion, Dumas prétendait « que l’animalcule spermatique est le rudiment du système nerveux et que la lame membraneuse sur laquelle il s’implante (le placenta), fournit par les modifications qu’elle éprouve tous les autres organes du fœtus. » Ce dissentiment fit cesser la collaboration, qui cependant pouvait être encore bien féconde ; et Dumas abandonna l’histoire naturelle. On peut soupçonner aussi qu’en face des problèmes insolubles qu’elle présente à certains égards, son esprit s’était découragé ; car, dans cette même note où il réfute son ami, il ne cache pas que le doute s’est emparé de son intelligence, et il avoue, non sans quelque