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de de Graaf dans l’utérus ; ils ont un ou deux millimètres au plus, tandis que les vésicules en ont sept ou huit. Puis, Dumas ajoute la phrase suivante, d’où l’on a pu conclure qu’il avait découvert le véritable œuf des mammifères, quelques années avant Ernest de Baër : « Il nous est arrivé deux fois, dit-il, en ouvrant des vésicules très avancées, de rencontrer dans leur intérieur un petit corps sphérique d’un millimètre de diamètre, moins transparent que les ovules a des cornes. » Dumas ne reconnaît pas que ce petit corps est l’œuf proprement dit des mammifères, et il se demande seulement quel rapport il existe entre les vésicules de l’ovaire et les ovules des cornes. On voit donc qu’il a été aussi près que possible de la découverte ; mais on ne peut pas dire qu’elle lui soit due. (Annales des Sciences naturelles, tome II 1, p. 135.)

Trois ans plus tard, en 1827, Dumas continuait encore ses investigations embryologiques, et le tome XII des Annales des Sciences naturelles contient ses longues expériences sur les œufs de poule. Il suit minutieusement