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découverts par Ham, Leewenhoeck et Hartsoeker. Ces animalcules sont le produit d’une véritable sécrétion. Tous les animaux pubères en possèdent ; trop jeunes, ils n’en ont pas encore ; trop vieux, ils n’en ont plus. Les vésicules séminales et les vésicules accessoires ne fournissent jamais d’animaux spermatiques, parce que le testicule est le seul à pouvoir les sécréter. Le mouvement spontané des animalcules spermatiques tient à l’état physiologique de l’animal qui les fournit ; et ce caractère les distingue essentiellement des infusoires. Par des observations sur les batraciens, Dumas se convainc que la fécondation des œufs par la liqueur mâle ne peut avoir lieu tant qu’ils sont dans l’ovaire. C’est là un résultat fort important, pour expliquer la fécondation chez les mammifères ; chez eux, le moment de la fécondation est toujours postérieur à celui de l’accouplement.

Ici, Dumas remarque une circonstance qui avait échappé à presque tous les observateurs avant lui ; c’est que les ovules trouvés dans les cornes de l’utérus, ou trompes de Fallope, sont toujours beaucoup plus petits que les vésicules