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de ne pas suivre l’ordre naturel de ses idées, qui aurait du amener, après les organes de la génération, ceux qui appartiennent à l’embryon, au fœtus, à l’animal nouveau-né, et qui distinguent chacun de ces états de celui de l’adulte. Mais diverses circonstances l’ont déterminé, dit-il, à réserver ce travail pour un autre moment. Ces circonstances regrettables, que Cuvier ne nous indique pas plus précisément, nous ont privés de l’ouvrage complémentaire qu’il promettait, et qui n’a jamais paru.

En 1824, M. J.-B. Dumas (1800-1885), l’illustre chimiste, publia, dans le premier volume des Annales des sciences naturelles, le commencement d’un travail extrêmement remarquable qu’il intitulait : « Nouvelle théorie de la génération. » Il avait pour collaborateur J.-L. Prévost, médecin de Genève, déjà fort connu, et un peu plus âgé que lui. C’était une entreprise courageuse et très méritante, quoique le succès n’ait pas complètement répondu à la promesse que les deux savants faisaient au public. Ils n’ont pas découvert une théorie nouvelle de la génération ; mais, du moins, ils