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dans lequel le germe se manifeste, est le sexe femelle ; le sexe fécondant, dont le concours est nécessaire pour que le germe se développe complètement, est le sexe mâle. Le concours du sexe mâle se fait par une liqueur qui se nomme fécondante ou séminale.

Cuvier laisse aux disputes des physiologistes le soin de chercher comment la liqueur séminale du mâle concourt au développement des germes, soit que les germes préexistent dans la femelle, soit que la liqueur mâle les y apporte, soit que cette liqueur ne fasse que les réveiller, en quelque sorte, de la léthargie dans laquelle ils seraient toujours restés sans elle. Ce sont là pour Cuvier autant de questions insolubles dans l’état actuel de nos connaissances ; et il conseille d’en abandonner la discussion, qui serait peu utile à la science. Pour lui, il s’attache à l’étude des quatre fonctions partielles et subordonnées dont la génération se compose : production du germe, qui a toujours lieu ; fécondation, qui n’a lieu que dans les générations sexuelles ; accouplement, qui n’a lieu que dans les générations sexuelles où la fécondation se fait dans le