Page:Aristote - Traité de la génération des animaux - tome I.djvu/181

Cette page n’a pas encore été corrigée

des analogies du développement et de la nutrition avec la reproduction, de l’engraissement des animaux coupés, de la ressemblance des enfants avec les parents, de la nature de la liqueur séminale selon les âges et selon les tempéraments, de l’époque du rut ou du frai dans les animaux, du nombre des mâles plus grand que celui des femelles dans l’espèce humaine, etc.

Trop satisfait de son système personnel, Buffon juge ensuite les autres systèmes ; et il passe successivement en revue les opinions de Platon, qu’il réprouve, celles d’Aristote, auxquelles il accorde un long examen, tout en les traitant d’absurdes, celles d’Hippocrate, qu’il place fort au-dessus, celles de Fabrice d’Aquapendente, auquel il attribue à tort d’avoir, le premier, fait des observations suivies sur les œufs de poule. Il passe légèrement sur Aldrovande, Coïter, Parisanus, médecin de Venise, et il s’arrête à Harvey, partisan de l’ovarisme et imitateur d’Aristote, à Malpiglii, qu’il appelle un excellent observateur et qu’il exalte aux dépens d’Harvey, à de Graaf, dont il semble faire beaucoup de cas,