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spermatiques que les molécules organiques vivantes dont il a parlé, et qui, selon lui, sont communes aux animaux et aux végétaux. Ce qu’il concéderait tout au plus, c’est que les animaux spermatiques sont « la première réunion des parties organiques vivantes ». Entre ces molécules, celles qui se conviennent le mieux dans l’un et l’autre sexe se confondent, et elles forment un nouveau petit corps organisé semblable à l’un et à l’autre des individus. Il ne manque plus à ce petit corps, ainsi formé, que le développement qui se fait ensuite dans la matrice de la femelle.

Par une autre conséquence inévitable, Buffon est amené à soutenir que la femelle a de la liqueur séminale, tout aussi bien que le mâle ; et, s’appuyant sur un passage d’Aristote, qu’il n’interprète pas exactement, il critique les « physiciens » modernes qui, voulant expliquer la génération par les œufs ou par les animaux spermatiques, ont, avec les Anciens, refusé la liqueur séminale à la femelle.

Il termine cette première partie de son exposition en s’efforçant de trouver, à l’appui de son système, de nombreuses raisons, tirées