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l’Université de Padoue, il avait débuté dans la science en reprenant les observations de Redi sur les insectes, et il s’était prononcé, non moins résolument que lui, contre la génération spontanée, bien qu’il fût aussi un grand partisan d’Aristote. Son principal ouvrage est l’Histoire de la génération de l’homme et des animaux, en italien. (Venise, 1721 et 1723, f° pp. 97 à 245.) Vallisneri examine les deux solutions données au problème : les animalcules de Leewenhoeck, dont il attribue la découverte à Hartsoeker, et même à Sténon, le médecin danois (1638-1687), et les œufs ou vésicules de de Graaf. Comme on doutait encore à cette époque de la réalité des spermatozoïdes, il recommence toutes les observations antérieures, et il les confirme par son témoignage personnel. Les insectes spermatiques, ainsi qu’il les appelle, existent sans aucun doute ; mais quelle est leur véritable fonction ? Après de très longues discussions, qui ne sont pas toujours très régulières, Vallisneri conclut que le ver spermatique entre dans l’œuf de la femme et qu’il le féconde. Par l’œuf, il comprend toujours la vésicule de de Graaf,