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tout naturellement à l’esprit des observateurs ; mais nous tenons à en laisser la gloire à qui elle appartient, c’est-à-dire, à l’Antiquité grecque, et au génie scientifique qu’elle a montré en ceci comme dans tout le reste. Malpighi s’est occupé de l’anatomie des plantes plus encore que de celle des animaux, et il a contribué à la découverte du sexe des végétaux.

Descartes a composé un traité De la formation du fœtus (tome IV de ses Œuvres, édition Victor Cousin) ; mais, soit que, pressé par le temps, il n’ait pas pu y mettre la dernière main, soit que ces études ne fussent pas de celles qui l’intéressaient le plus, il n’a pas laissé de traces profondes en embryologie. Il accorde de la semence aux deux sexes ; et « les semences se mêlant l’une à l’autre se servent réciproquement de levain. » Il est persuadé que, « si l’on connaissait bien quelles sont toutes les parties de la semence de quelque espèce d’animal en particulier, par exemple, de l’homme, on pourrait déduire de cela seul, par des raisons entièrement mathématiques et certaines, toute la