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assertions, il reprend le programme du cours que faisait Van Horne, en 1668, sur les organes génitaux des deux sexes ; il commente chacun des articles de ce programme ; et, se défendant lui-même d’avoir été le plagiaire de Van Horne, il en accuse violemment de Graaf (de Graeff). De Graaf répondit non moins énergiquement, et il adressa sa défense à la Société royale de Londres, très peu de temps avant sa mort. (Partium genitalium defensio, societati regiœ dicata. La Haye, 1673).

Ces revendications opposées auraient pu être décidées par l’intervention et le témoignage de Van Horne ; mais il était mort en 1670. Dans cette polémique, le dernier mot a été pour de Graaf, et l’histoire de la science ne connaît que lui. Swammerdam, mort lui-même assez jeune, s’est rendu célèbre à d’autres titres, et Boerhaave lui a fait l’honneur d’éditer sa « Biblia naturœ seu historia insectorum ». Son ouvrage sur la génération intitulé : « Miraculum naturæ, sive uteri muliebris fabrica », a eu de nombreuses éditions. On peut dire encore, à la louange de Swammerdam, qu’il a inventé le procédé des