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reste est fait. Van Home, qui s’en était beaucoup occupé, les appelle des œufs, et de Graaf adopte ce nom. La femme contribue à la génération par ces vésicules. La liqueur séminale du mâle arrive par l’oviducte, c’est-à-dire, par les trompes de Fallope, à ces œufs contenus dans l’ovaire, et elle les féconde, en les irriguant. Fallope avait eu le tort de croire que les trompes, découvertes par lui, étaient fermées ; mais il avait reconnu son erreur, qui est manifeste en effet. Les œufs fécondés dans les ovaires sont reçus par l’extrémité des trompes, et ils descendent dans l’utérus, où l’embryon doit se nourrir et se développer, en plus ou moins de temps, selon les espèces et selon la durée de la gestation. Les trompes sont dans les femelles de vrais canaux déférents et des oviductes. De Graaf termine son ouvrage en décrivant minutieusement tous les développements successifs que l’œuf prend dans l’utérus, où il séjourne. C’est surtout sur des lapins qu’il faisait ses observations.

On verra, par ce qui va suivre, combien le jeune médecin hollandais, mort à 32 ans, était près d’avoir vu la vérité tout entière ; il en a