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en anatomie, il parle des testicules de la femme, qui sont placés des deux côtés de l’utérus. Evidemment, c’est des ovaires qu’il s’agit dans ce passage de Galien ; mais, d’après son propre témoignage, le mérite de cette découverte anatomique revient à Hérophile, dans le troisième livre de son Anatomie, dont Galien reproduit un long et très curieux extrait.

Il parle encore avec grands éloges d’un médecin qu’il appelle Athénée, et qui avait composé aussi un ouvrage spécial sur le sperme, en sept livres. Ce médecin, qu’on connaît fort peu et qui vivait peut-être en Cilicie, vers le début de notre ère, était de l’avis d’Aristote ; et, comme lui, il n’attribuait à l’action du mâle que la transmission du mouvement et de la vie, laissant à la femelle la fonction de fournir la matière de l’embryon. Sur ce point, Galien n’hésite pas à blâmer Athénée, en compagnie d’Aristote ; il soutient, contre les deux, que les femelles ont de la liqueur séminale tout aussi bien que les mâles, et que le concours d’une de ces liqueurs n’est pas moins indispensable que le concours de