Page:Aristote - Traité de la génération des animaux - tome I.djvu/14

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PRÉFACE

Caractère général du Traité de la Génération des Animaux ; méthode de recherches et d’exposition pratiquée par Aristote ; système d’embryologie aristotélique ; prédécesseurs et successeurs principaux d’Aristote, Hippocrate, Platon, Hérophile, Galien, Averroès, Albert le Grand, Rédi, Van Horne, de Graaf, Swammerdam, Malpighi, Leuwenhoeck, Vallisneri, Buffon, Spallanzani, Cuvier, Prévost et Dumas, Ernest de Baër, Coste, Longet, Velpeau, Pouchet, Grimaud de Caux et Martin-Saint Ange, H. Milne Edwards, etc., etc.; considérations sur les rapports de la science moderne et de la science dans l’Antiquité ; nécessité constante de la méthode d’observation ; loi du progrès des sciences tirée de leur histoire, depuis la Grèce jusqu’à nous ; l’homme en présence de l’infini ; questions supérieures ; métaphysique de la génération, fondée sur la constatation des phénomènes ; admiration d’Aristote pour la Nature ; conclusion.


Le Traité de la Génération des Animaux passe pour le chef-d’œuvre zoologique d’Aristote ; tout le monde en convient, et les adversaires du péripatétisme sont forcés de l’avouer, comme s’ils étaient ses partisans. M. Lewes, si sévère pour l’Histoire des Animaux, et même pour le Traité des Parties, n’a pas assez d’éloges pour le Traité de la Génération ; il