Page:Aristote - Traité de la génération des animaux - tome I.djvu/128

Cette page n’a pas encore été corrigée

et les intestins. Les veines partant du cœur pour se rendre à l’ombilic, sont également très marquées. De l’ombilic, sortent deux veines, allant l’une à la membrane dont le jaune est entouré, l’autre à la membrane commune qui entoure le poussin. A mesure qu’il grossit, une partie du jaune va en haut ; l’autre partie va en bas. Entre elles deux, se trouve le liquide blanc, qui est aussi au-dessous du jaune. Au dixième jour, le blanc est au plus bas de l’œuf, en petite quantité, gluant et épais. L’embryon est enveloppé d’une membrane, qui l’empêche d’être noyé dans le liquide du blanc, ou dans le liquide du jaune. Il continue à croître chaque jour ; au vingtième, on peut entendre le poussin piauler au dedans de l’œuf, et il se meut pour sortir. Si l’on enlève une partie de la coquille, on le voit déjà tout couvert de duvet. Il a la tête posée sur la cuisse droite, vers son flanc ; et sa tête est placée sous son aile. Un peu auparavant, il s’est débarrassé des membranes, dont l’une l’enveloppait et dont l’autre servait à le nourrir. Cependant, le jaune a diminué de plus en plus jusqu’à complet épuisement ; et ce