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intimes des organes avec l’action cérébrale, avec le mouvement volontaire, avec la circulation, avec la nutrition, et avec les appareils sécrétoires. Enfin, dans un chapitre sur l’essence de la respiration, M. Burdach s’attache surtout à expliquer le double mouvement que la respiration présente, c’est-à-dire le rythme de l’inspiration et de l’expiration, phénomène méconnu par quelques philosophes dans l’antiquité et sur lequel Aristote avait insisté beaucoup.

Voilà les travaux de M. Burdach dans leur ensemble. Ceux de M. Muller sont presque identiques par le caractère des recherches et par leurs résultats. M. Muller traite d’abord de la respiration en général ; mais au lieu de donner les explications que ce titre suppose, l’auteur ne s’occupe guère que des gaz qui peuvent favoriser ou gêner la respiration, sujet fort intéressant, mais qui ne fait pas assez comprendre la respiration en elle-même, et le rôle qu’elle joue dans l’organisation animale. Pour suppléer sans doute à cette lacune, l’auteur dresse dans une note la liste des plus importants travaux qui ont été faits sur la respiration ; mais sa nomenclature ne commence qu’avec Godwin, en 1788. Il n’a pas dit un mot