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que si le physiologiste ancien a su moins de détails que ses doctes héritiers, il a compris tout aussi bien qu’eux les principes vraiment importants de la question.

M. Burdach compare d’abord la respiration et la digestion ; la première achève ce que la seconde avait commencé, remarque qu’Aristote avait déjà faite, bien qu’il l’eût présentée sous une autre forme. M. Burdach reconnaît ensuite que la respiration n’étant qu’un conflit de l’organisme avec le milieu extérieur, ses formes fondamentales se rapportent, les unes à la nature du milieu agissant, et les autres à l’espèce de substance organique avec laquelle ce milieu entre en conflit. Il y a deux milieux où la respiration peut s’exercer, l’eau et l’air ; et ses deux formes principales sont, ou le contact du milieu avec le corps entier de l’animal, ou le contact avec le sang seulement. Les moyens par lesquels la respiration s’accomplit consistent en dispositions organiques et en mouvements. M. Burdach étudie donc en premier lieu les organes de la respiration, tant ceux qui partent de la peau, comme dans les insectes et les animaux inférieurs, que ceux qui partent du canal digestif et appartiennent aux échelons supérieurs de la vie animale, depuis les holothuries