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du corps, les jambes exceptées, sur les exercices de manège, tant pour les chevaux de guerre que pour les chevaux de parade.

Toutes ces recommandations minutieuses et ces renseignements, destinés à former le cavalier accompli, sont le fruit d’une longue et intelligente pratique, où la physiologie du cheval a sa part, bien qu’elle ne soit pas le but de l’ouvrage. Un autre traité qui fait suite à celui-là et qui le complète, « le Commandant de la cavalerie », est un manuel de tactique militaire, aussi judicieux que le précédent, mais qui a un objet purement technique.

Au contraire, le traité de la Chasse a, comme le traité de l’Équitation, une partie zoologique. Le chien y est étudié avec autant de soin que le cheval, et à un point de vue non moins exclusif. Il y a deux espèces principales de chiens de chasse, dont l’une est très supérieure à l’autre ; l’auteur indique les caractères qui les distingue et les formes qu’il faut préférer dans les chiens dont on doit se servir. Mais il est bien difficile de parler du chien de chasse sans dire aussi quelque chose des bêtes qu’il poursuit. Xénophon parle donc du lièvre, qu’on chassait même en